La SNCF est en train d’explorer plusieurs possibilités d’exploiter des robots. Ils pourraient être notamment au service des passagers en tant que porteurs et conseillers.
Des robots comme porteurs et conseillers pour les passagers, on pourrait se croire au Japon. En fait, pas du tout. La SNCF est en train d’explorer plusieurs possibilités d’exploiter des robots dans les gares françaises.
En plus d’être au service direct des passagers en tant que porteurs et conseillers, ils pourraient aussi être nettoyeurs. Ces perspectives ne sont pas seulement des projets, mais du concret. Dès le 1er mars, un robot fonctionnera en tant qu’agent de propreté à la gare de Lyon (Paris).
Lorsqu’on parle de robot, on craint bien évidemment tout de suite pour l’emploi. À ce sujet, le directeur général de SNCF Gares & Connexions promet que « les robots n’enlèveront pas d’emplois ». Espérons que cela soit vrai.
En plus de mettre en service une autolaveuse automatisée Swingobot, un autre robot voltigeur-laveur sera aussi évalué pour nettoyer les vitres en hauteur et d’ôter les toiles d’araignées. Un troisième robot est en cours de mise au point. Sa mission sera d’accompagner les personnes à mobilité réduite. À cela, il faut ajouter des robots humanoïdes Pepper qui sont actuellement testés dans trois gares TER en Pays de la Loire (Saumur, Sables-d’Olonne, Nort-sur-Erdre).
« Les robots n’enlèveront pas d’emplois dans les gares. Simplement les agents chargés de la propreté pourront se consacrer à d’autres tâches comme décoller les chewing-gums, nettoyer les vitres », promet Patrick Ropert.
La France est encore loin du Japon en matière d’utilisation des robots dans les entreprises et au contact des clients. L’initiative de la SNCF prouve que l’Europe veut aller de l’avant dans ce domaine.