La mythique Méhari des années 70 va renaitre dans une version 100% électrique. Elle sera fabriquée dans l’usine PSA de La Janais, à Rennes.
Lancée en 1968 à Deauville, la Méhari est à jamais entrée dans l’histoire de l’automobile avec ses couleurs vives et sa carrosserie en plastique ondulé. « C’est une voiture dont le nom est mythique. Elle symbolisait la liberté, l’air de 1968 qui était « vivons libres et sans contraintes » », se rappelle Patrice Vergès, historien de l’automobile. Si elle a été baptisée « Méhari », c’est parce que ce nom signifie « dromadaire », en référence à ses aptitudes tout-terrain et à sa sobriété.
La E-Méhari, la renaissance d’un mythe Citroën
En présentant la E-Méhari lundi, Citroën remet au goût du jour un des modèles emblématiques de la marque aux deux chevrons. « L’objectif n’est pas de gros volumes de ventes, mais d’en faire un élément de son image de marque en réinventant une voiture iconique de l’histoire de Citroën, synonyme de plaisir », a expliqué Xavier Peugeot, responsable produit chez Citroën.
Si le style et l’esprit de cette E-Méhari sont les mêmes que pour le modèle original, cette voiture profite de la tendance actuelle, à l’avoir une voiture « plaisir » 100% électrique. Pour ce cabriolet, Citroën s’est associé avec le groupe Bolloré, pour utiliser sa technologie de batterie solide.
Une voiture 100% électrique, 100% plaisir
100% électrique, la E-Méhari est annoncée avec une autonomie de 200 kilomètres en cycle urbain. Sa vitesse de pointe est de 110 km/h. Faire le plein nécessitera 8 à 13 heures de recharge.
Une production modeste
En faisant revivre le mythe de la Méhari, Citroën ne compte pas vendre des millions d’unités. La production sera modeste. Elle sera fabriquée à La Janais, l’usine PSA de Rennes. C’est une bonne nouvelle pour le site qui a perdu plus de 2 000 salariés depuis 2013. « C’est une très bonne nouvelle pour le site de La Janais, d’abord parce que c’est un modèle au look très sympathique qui séduit d’emblée, ensuite parce que c’est de l’activité en plus pour l’usine », se félicite Dominique Le Laouénan, délégué syndical.