La startup française essaie de se positionner sur le marché des porte-clefs connectés haut de gamme. Les dispositifs qui seront commercialisés en 2016 ont été dessinés par le célèbre créateur Philippe Starck.
C’est en janvier 2014 que Bruno, Théo et Hugo Lussato, trois frères, créent Wistiki, une start-up française qui compte se lancer sur le marché du lost and found. Ce marché consiste à proposer des porte-clefs connectés, des petits dispositifs qui permettent de retrouver des clefs à partir de son smartphone simplement en utilisant une application dédiée.
Sur un marché qui commence à être bien occupé, Wistiki essaie de se positionner sur le haut de gamme. C’est pour atteindre cet objectif que la start-up s’est attaché les services du célèbre créateur Philippe Starck pour dessiner quatre objets connectés qui seront lancés en 2016.
Quatre objets connectés dessinés par Philippe Starck
C’est jeudi, à San Francisco, que Théo Lussato, le directeur de Wistiki, a annoncé les produits dessinés par Philippe Starck. Il s’agit :
· Du porte-clefs connecté Voilà !,
· Du Hopla ! qui se glissera dans un portefeuille
· Du Ahà ! qui permettra de retrouver un animal de compagnie
· Du Ta-da ! qui est un doudou imperdable
Ces quatre objets seront proposés à 50 euros l’unité. Ils sont annoncés avec trois ans d’autonomie et 100 mètres de portée.
« Cette nouvelle gamme est déjà en précommande sur Indiegogo, puis sera progressivement disponible en France, en Europe, aux États-Unis et au Japon », précise Théo Lussato.
Un marché très concurrentiel
Wistiki doit faire à une forte concurrence. Il s’agit par exemple de Find’Em Tracking, LassoTag, Tile, Tintag ou TrackR Sticker aux États-Unis, ou de Gablys en France, Elgato et Gigaset G-Tag en Allemagne. À cela, il faut encore ajouter les offres low cost comme EasyKeyFinder et iTag.
Est-ce que le design est important pour un porte-clefs ?