Qu’est-ce que cette version va apporter ? Impossible de le dire pour le moment.
Il est bon de rappeler que pour pouvoir tester Windows 10 Mobile avant l’heure, il faut être inscrit au programme Windows Insiders, c’est-à-dire en tant que beta testeur.
Des éclaircissements sur la stratégie de déploiement de Windows 10
L’objectif de Microsoft est que Windows 10 équipe plus d’un milliard d’appareils d’ici l’été 2018, c’est-à-dire en trois ans. Pour attendre cet ambitieux objectif, la firme de Redmond doit faire en sorte que l’adoption de son nouveau système d’exploitation soit soutenue. Avec plus de 110 millions d’appareils migrés en moins de trois mois, les débuts sont prometteurs. Mais l’effort à fournir en encore grand jusqu’à ce que le but fixé soit atteint.
C’est dans ce contexte que Terry Myerson, executive vice-président de Windows, a donné quelques éclaircissements au sujet de la stratégie à venir de déploiement de Windows 10, plus précisément au sujet de son téléchargement automatique.
Pour le lancement initial de Windows 10, Microsoft avait mis en place un système de réservation permettant aux utilisateurs d’obtenir leur version aussi rapidement que possible. Cette approche est désormais caduque.
La nouvelle approche va être de proposer Windows 10 en tant que mise à jour facultative pour Windows 7 et Windows 8, ce qui signifie qu’elle sera proposée aux utilisateurs via le service Windows Update. Ils n’auront qu’à la sélectionner, lorsqu’ils le souhaitent, pour lancer la mise à niveau.
Une stratégie de mise à jour plus agressive dès 2016
À partir de début 2016, Microsoft sera plus agressive au sujet de la mise à niveau vers Windows 10. La mise à jour sera en effet reclassée comme « Recommandée » dans Windows Update, ce qui signifie qu’elle pourra démarrer automatiquement selon les paramètres du service de mise à jour.
Pour éviter une installation non désirée de Windows 10, les utilisateurs de Windows 7/8 ont la possibilité de désactiver Windows Update, une stratégie que Terry Myerson décommande fortement, car cela signifierait que les mises à jour de sécurité ne seraient plus installées.
Pour soulager ou rassurer les utilisateurs qui passeraient sans le vouloir à Windows 10, Terry Myerson rappelle qu’ils ont la possibilité de revenir en arrière dans les 31 jours suivant la mise à niveau.