La semaine dernière, nous avons appris l’existence d’Ugrunaaluk kuukpikensis, un dinosaure herbivore qui vivait en Alaska il y a 69 millions d’années.
C’est le 22 septembre que des chercheurs de l’Alaska et de Floride ont rendus publique la découverte du Ugrunaaluk kuukpikensis, un nom imprononçable qui signifie « brouteur ancien de la rivière Colville », dans le dialecte des Esquimaux inupiats, un dinosaure herbivore qui vivait en Alaska.
Pour ceux qui veulent s’amuser à prononcer son nom, il faut le faire en disant : oo-GROO’-nah-luk KOOK’-pik-en-sis.
L’Ugrunaaluk kuukpikensis est un hadrosaure, ou dinosaure à bec de canard, un herbivore très présent en Amérique du Nord, en Asie et en Europe au Crétacé supérieur, une période comprise entre -100 millions d’années et -66 millions d’années. C’est plus précisément dans une couche datant de 69 millions d’années que quelque 6 000 ossements ont été découverts.
Grâce à l’impression 3D, le crâne et le reste du squelette du dinosaure ont été recomposés, ce qui permet d’avoir une idée très précise de ce à quoi il ressemblait.
Les fossiles retrouvés devaient appartenir à un troupeau d’Ugrunaaluk kuukpikensis juvéniles d’une taille de 1 à 3 mètres. Une fois adulte, ce dinosaure, cousin de l’Edmontosaurus, devait atteindre la taille de 9 mètres.
Selon les scientifiques, cet herbivore marchait sur ses pattes postérieures et se nourrissait principalement des épines des conifères de cette région forestière, alors située bien plus au nord.
« Même si le climat terrestre d’alors était plus clément, les hivers devaient être frais, voire parfois neigeux et la nuit quasi permanente », estime Sciences et Avenir.
Alors qu’il était jusqu’à présent estimé que les dinosaures étaient incapables de survivre au froid, cette découverte est une avancée de taille pour les spécialistes.