Google n’abuse pas de sa position dominante sur les marchés des services de recherche, c’est ce que le géant du web a répondu à la Commission européenne.
Après plusieurs années d’enquêtes sur les agissements de Google, la Commission européenne a fait formellement part des accusations retenues au moteur de recherche en avril dernier. La firme de Mountain View avait jusqu’au 31 août pour répondre.
C’est la semaine dernière déjà, avec quelques jours d’avance, que Google a répondu à Bruxelles en faisant part de sa position. Parallèlement au courrier envoyé à la Commission, le moteur de recherche a publié sur un blog la position de la réponse transmise aux autorités européennes.
« Nous ne pensons pas que notre format est anticoncurrentiel. Au contraire, la diffusion d’annonces basées sur des données structurées fournies par les commerçants améliore manifestement la qualité des annonces et facilite la recherche du consommateur », explique par exemple Google.
Dans sa réponse, la firme de Mountain View indique s’appuyer sur un éventail de données qui prouve que la concurrence fonctionne très bien sur le marché tel qu’il est actuellement.
Google reproche par ailleurs à Bruxelles de ne pas avoir pris en compte certains points, comme « oublier d’examiner l’impact des principaux services commerciaux comme Amazon et eBay, les deux leaders du marché ».
Google explique aussi que « la plupart des sites » tire profit de ses services en indiquant que « au cours de la dernière décennie, nous avons permis aux agrégateurs de contenu de bénéficier de plus de 20 milliards de clics gratuits, avec une augmentation de 227% du trafic ! ».
En clair, Google botte en touche les accusations de la Commission européenne. Cette affaire n’est donc de loin pas encore terminée.