Le spécialiste du jeu de gestion/stratégie Paradox a profité de la Gamescom de Cologne pour y dévoiler « Stellaris », un 4X spatial qui promet des nouveautés intéressantes.
Si le studio Paradox Interactive a fait le déplacement de la Gamescom de Cologne, s’est bien évidemment pour y présenter son dernier projet : « Stellaris ». Comme son nom le laisse penser, il s’agit d’un jeu dans l’espace.
« Stellaris » sera un 4X, c’est-à-dire un jeu qui repose sur l’eXploration, l’eXploitation, l’eXpansion et l’eXtermination. Aussi bien jouable en solo qu’en mode multijoueur, le jeu proposera une très grande liberté de personnalisation, et cela dès la création de la partie où il sera possible de totalement personnaliser sa faction, même si quelques archétypes seront disponibles pour les plus pressés.
Chaque peuple, chaque faction débute la partie à la tête d’un seul système, à une position relativement définie dans la galaxie. À chaque nouvelle partie, les emplacements changent, comme la répartition des systèmes, des richesses et des événements. Plusieurs tailles de galaxies seront proposées, jusqu’à une taille pouvant atteindre 1 000 systèmes.
Comme les dernières productions Paradox, « Stellaris » s’appuie sur le moteur Von Clausewitz.
Sur l’écran principal, il est possible de zoomer/dézoomer sur une carte de la galaxie pour découvrir les systèmes. De là, il sera possible d’envoyer explorer ses premiers vaisseaux.
Il existe des planètes à explorer, mais aussi des anomalies, des épaves ou des astéroïdes. Le résultat de ces explorations dépend avant tout des compétences des scientifiques, des personnages qui fonctionnent un peu comme des héros en progressant au fur et à mesure de leurs découvertes, réussites ou échec.
Il a par exemple été fait mention d’un astéroïde qui a malencontreusement été sorti de son orbite et qui a percuté une planète habitée à proximité !
Pour se différencier des autres jeux du même genre, Paradox a introduit la notion de Fédération des planètes unies, des coalitions qui repoussent les limites habituelles en permettant de mettre en commun leurs technologies et leur culture. Par exemple, la flotte particulière du président de la fédération se compose de vaisseaux construits à partir des modules de toutes les factions de la fédération… des combinaisons qu’il est impossible d’obtenir différemment.
Les technologies peuvent être recherchées de manière très classique. Ce qui change dans « Stellaris », c’est que la recherche, lorsqu’elle fait découverte, propose trois avancées relativement proches, et qu’il faut en choisir une. Cela implique qu’il n’existe pas véritablement d’arbre des technologies avec des sciences plus ou moins incertaines.
Au niveau des populations, elles sont différentes sur chaque planète, avec des traits de caractère, une psychologie et une culture spécifique, mais aussi des besoins différents.
Très classique dans son genre « Stellaris » promet des innovations qui devraient profiter à tenir en haleine les fans du genre.
Dernier point, le jeu est prévu pour « courant 2016 », donc patience.