En lançant le hashtag #ILookLikeAnEngineer (#Jeressembleàuningénieur), le but d’Isis Wenger est de dénoncer le sexisme dans les nouvelles technologies. Sa croisade s’est transformée en une lutte contre les stéréotypes.
Isis Wenger est une belle jeune femme. Son problème, c’est qu’elle est trop belle pour être un ingénieur, un titre qu’elle possède pourtant.
C’est pour dénoncer des réflexions du genre « Qui peut vraiment croire qu’une ingénieure ressemble à ça ? », qu’elle a lancé le hashtag #ILookLikeAnEngineer (#Jeressembleàuningénieur), pour dénoncer le sexisme dans les nouvelles technologies.
Par la magie des réseaux sociaux, le hashtag #ILookLikeAnEngineer récolte rapidement près de 13 000 tweets de soutien, principalement d’internautes elles-mêmes ingénieures.
Mais sa croisade va plus loin. Plus que simplement dénoncer le sexisme, elle englobe désormais la lutte contre les stéréotypes avec aussi la mobilisation des gens de couleurs et d’autres personnes qui ont l’impression de ne pas coller au cliché de l’ingénieur type. Ainsi, dans les colonnes du quotidien USA Today, Isis Wenger dit vouloir lutter contre les stéréotypes « qui veulent que les informaticiens soient tous des hommes blancs à la Mark Zuckerberg ».
Le sexisme dans les nouvelles technologies n’est pas nouveau. Il suffit de considérer la réaction suscitée par EA Sports lorsqu’elle a annoncé que la prochaine version de son célèbre jeu de football FIFA inclura des équipes féminines.