Découvert en 1970 au milieu de cendres, un parchemin calciné ressemble à un morceau de charbon. Grâce à la technologie, il s’avère qu’il s’agit d’une Bible.
C’est au milieu des cendres, dans une synagogue d’Ein Gedi, qu’un parchemin calciné a été découvert en 1970. Mais comme il ressemble à un morceau de charbon, il a été impossible d’en déchiffrer le contenu.
Lundi, des experts israéliens et américains ont indiqué que « La technologie la plus avancée nous a permis de dérouler le parchemin qui faisait partie d’une Bible vieille de 1 500 ans ».
Lors d’une conférence de presse à Jérusalem, Pnina Shor, de l’Autorité Israélienne des Antiquités, a indiqué que « Après les manuscrits de la mer Morte, il s’agit de la découverte la plus significative d’une Bible écrite ».
Conservé dans un coffre climatisé et maintenu dans l’obscurité par l’Autorité des Antiquités, ce parchemin a été scanné en 3D par la compagnie israélienne Merkel Technologies. Le résultat de ce scannage a été ensuite transmis pour déchiffrage au département des sciences de l’informatique de l’université de Kentucky qui a développé un logiciel d’imagerie spécifique. La semaine dernière, les premières images lisibles ont été obtenues.
« Nous ne savions pas ce qui était caché, la technologie de l’époque ne nous permettait pas d’y accéder, rappelle Pnina Shor avant d’expliquer que le fragment de sept centimètres de long contient les huit premiers versets du Lévitique de la Bible qui expose les règles des sacrifices rituels.
Le professeur américain Brent Seales a pour sa part affirmé qu’il était encore trop tôt pour savoir s’il était possible de tirer d’autres informations du parchemin : « Nous ne sommes pas vraiment sûr. C’est un défi technique ».