Alors que la croissance de Uber à New York aurait pu être entravée par un vote cette semaine, la ville lâche du lest et accorde un sursis à l’entreprise de VTC.
Entre une campagne publicitaire très agressive de la part de Uber et des déclarations tout aussi agressives de la part de Bill de Blasio, le maire de New York, c’est dans un véritable bras de fer que se sont engagée l’entreprise de VTC et la ville américaine.
Il faut dire que la situation est extrême à New York vu que les activités de Uber s’y sont développées à une vitesse grand V avec plus de 20 000 véhicules contre 13 587 taxis jaunes.
Normalement, un vote aurait dû imposer d’importantes restrictions à Uber. Mais celui-ci n’aura finalement pas lieu, en tout cas pas cette semaine.
Pour cause, la ville de New York a lâché un peu de lest sur ce dossier. Par un accord conclu avec Uber, il est prévu de mener une étude de quatre mois sur l’impact des activités de l’entreprise dans la mégalopole américaine, notamment en termes d’impact sur les embouteillages et la pollution.
Pour cette étude, Uber devra de son côté publier des données « bien au-delà de ce qui a été fait jusqu’ici », affirme le bureau du maire. Les autorités de la ville qualifient par ailleurs cet accord de « judicieux et équitable ».
De fait, le vote qui devait brider la croissance de Uber est repoussé au mois de novembre, ce qui accorde un certain sursis à l’entreprise de VTC. Après, le vote dépendra aussi des résultats de cette étude. Il faut tout de même savoir que, en une année, le nombre moyen de courses des taxis jaunes a baissé de 10%, ce qui dénote tout de même de l’impact non négligeable de Uber.