La Dino devrait faire son retour dans la gamme Ferrari, un futur modèle qui devrait posséder une puissance de 500 chevaux.
Chez Ferrari, Dino est tout d’abord le prénom du fils unique d’Enzo Ferrari, décédé en 1956 à l’âge de seulement 24 ans.
Dino a aussi été le nom de modèles de route, le prototype dévoilé lors du Salon de Paris de 1965, de la 206 GT produite à 150 exemplaires avec moteur 2,0 litres V6 165 ch depuis 1967, puis de la version 246 GT avec moteur 2,4 litres V6 195 ch fabriquée à 3761 exemplaires, dont 1 274 cabriolets GTS (cabriolet), à partir de 1969.
La Dino, ça a aussi été des prototypes de course : la 196S (1958), 166P (1965), la 206SP (1965), la 206S (1966, ainsi que la Formule 2 Dino 166 (1967-8).
Malgré son petit moteur V6, la Dino est une voiture qui est aimée par les puristes Ferrari.
Via une interview accordée au média britannique Autocar, Sergio Marchionne, le PDG du groupe Fiat Chrysler Automobiles qui possède Ferrari, « Nous produirons probablement une Ferrari de 500 chevaux, mais elle ne sera pas une Ferrari à bas prix. « La marque est unique et a besoin d’être protégée. Je préférerais produire 500 voitures de moins que la demande du marché que 500 de plus. Nous ne devons pas faillir avec les attentes des clients de Ferrari, étant une marque exclusive. »
Il a également annoncé le retour de la Dino, « qu’il n’était pas question de si mais de quand ».
L’horizon 2018-2019, cette future Dino devrait remplacer la California T. Alors que ce modèle embarque un 3,9 litres V8 biturbo de 560 chevaux, la Dino pourrait se contenter du 6 cylindres en V 3,0 litres développé pour les Maserati Ghibli et Quattroporte, et porter sa puissance actuelle de 410 chevaux aux 500 chevaux évoqués par Sergio Marchionne.
Pour ce qui est de son prix, il devrait logiquement être légèrement inférieur au tarif actuel de l’entrée de gamme, soit aux alentours de 180 000 euros.