Avec leur configuration minimaliste, les Chromebit, Raspberry et autres peuvent sembler pas très performant, mais pas tant que cela.
Avec le Chromebit, Google a lancé un ordinateur de la taille d’une clé USB. Cette miniaturisation reflète les progrès de la technologie qui permet de rendre les choses de plus en plus petites et de moins en moins chères. C’est ainsi que cet ordinateur est proposé à moins de 100 dollars.
Le Pi 2 de Raspberry est un autre exemple. Vendu à 30 euros, il s’agit d’un simple circuit imprimé sur lequel sont agglomérés les composants les plus essentiels à un ordinateur.
D’autres solutions du même genre existent encore, qu’elles soient signées Dell ou Intel.
Hormis le prix très bas de ces petits ordinateurs, le point commune entre eux est qu’il ne dispose pas d’une puissance de calcul phénoménale, ni d’ailleurs une grande place pour stocker des informations.
À l’instar du Chromebit, le choix est souvent fait de miser sur le stockage en ligne.
La start-up new-yorkaise Paperspace va même plus loin en proposant de la puissance de calcul virtuelle. Moyennant un abonnement mensuel, l’utilisateur envoie des commandes avec sa souris et son clavier aux serveurs de Paperspace qui se chargent d’exécuter ces commandes à la place de l’ordinateur. Ensuite, les informations sont renvoyées sous forme de flux vidéo. Grâce à cette solution, un ordinateur miniature sans beaucoup de puissance de calcul peut parfaitement utiliser des logiciels de montage vidéo ou de création 3D très gourmands en ressources.
« Si votre ordinateur est assez puissant pour regarder une vidéo sur Netflix, ce qui est le cas d’à peu près toutes les machines actuelles, alors vous pouvez utiliser Paperspace », résume son cofondateur Daniel Kobran. La seule contrainte est de posséder une connexion internet supérieure à 15 mégabits par seconde pour éviter une trop grande latence.
De fait, avec les solutions qui se mettent en place, on se rend compte que les ordinateurs miniatures ne sont pas si dépourvus de puissance que cela.