Depuis que The Intercept a annoncé que la NSA et le GCHQ avaient volé des clés de cryptages des SIM, Gemalto joue l’apaisement en se montrant confiant.
C’est en analysant les documents fournis par Edward Snowden que le site The Intercept a fait éclater au grand jour que les fabricants de cartes SIM s’étaient fait voler des clés de cryptage par la NSA américaine et le GCHQ britannique.
Leader mondial en matière de cartes SIM, le groupe français a pris de plein fouet cette annonce, avec sa valeur en Bourse qui ne cesse de reculer depuis lors. Pour tenter d’apaiser les marchés financiers, Gemalto tente de jouer l’apaisement en se montrant confiant. Le groupe a d’ores et déjà annoncé qu’il rendra ses conclusions d’ici mercredi, lors d’une conférence de presse qui exposera les résultats de ses propres investigations.
Dans un communiqué, Gemalto souligne dès à présent que « les premières conclusions permettent d’ores et déjà d’indiquer que les produits SIM (ainsi que les cartes bancaires, passeports et autres produits et plates-formes) de Gemalto sont sûrs », soulignant encore que le groupe « ne s’attend pas à subir un préjudice financier important ».