L’ensemble des trains français devrait être équipé du Wi-Fi d’ici la fin de 2016, c’est la promesse que vient de faire la SNCF.
« On va travailler en pleine coopération avec les opérateurs, et ce qu’on peut dire, sans faire de fausse promesse, c’est que sans doute d’ici la fin de 2016, l’ensemble des trains français pourra recevoir correctement internet ». Cette déclaration a été faite ce mardi par Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
Cette promesse est importante vu qu’elle signifie que l’ensemble des trains français sera équipé en Wi-Fi d’ici la fin de 2016.
Lors de cette conférence de presse, Guillaume Pepy précise que « La première étape, c’est de faire un vrai diagnostic avec l’ARCEP, et un diagnostic technique de la qualité de la réception sur le réseau avec les rames spécialement équipées et une méthodologie qui soit infaillible. […] Il faudra alors traiter ces zones d’ombre ou de mauvaise réception, et à ce moment-là il faudra se mettre autour de la table ».
« Nous commençons ces mesures dès le mois de mars, de manière à pouvoir partager les premiers résultats de ces mesures en avril avec les quatre opérateurs et l’ARCEP », explique pour sa part Yves Tyrode, le directeur digital et communication de la SNCF. Il ajoute que « La SNCF va faciliter l’accès de ses infrastructures aux opérateurs mobiles pour le déploiement de leurs antennes ». « En complément de cette couverture 3G et 4G, la SNCF va densifier avec du Wi-Fi, mais uniquement dans certains cas précis », a-t-il poursuivi avant de préciser que « Un appel d’offres est en cours pour équiper les TGV d’un accès à internet, dont le résultat doit être connu fin juin ».
Cette conférence de presse est également l’occasion d’apprendre que « Nous allons changer de technologie. Jusqu’à présent, nous avions testé une technologie qui alliait Wi-Fi et connexion par satellite. Nous allons passer à une technologie qui va allier du Wi-Fi dans les rames à la 4G. Le choix qu’on a fait il y a cinq ans, et qui avait été salué par tout le monde, le modèle satellitaire, ne s’est pas révélé pertinent, ni d’un point de vue technique ni d’un point de vue commercial. Le résultat, c’est que vu des clients c’était quand même super bof. […] Aujourd’hui on en tire les leçons et on passe à autre chose », commente encore Guillaume Pepy.