Alors que Facebook a permis la création de 4,5 millions d’emplois indirects, le réseau en revendique 78 000 en France.
Selon une estimation du cabinet spécialisé Deloitte, l’activité de Facebook génère des emplois indirects dans le monde dans les secteurs du logiciel, des applications ou du marketing. Ce serait ainsi quelque 4,5 millions d’emplois indirects pour plus de 227 millions de dollars de valeur qui ont été créés en 2014 dans le monde.
La France n’est pas à l’écart vu que ce sont 78 000 emplois indirects qui ont été créés en France l’année dernière grâce à l’influence de Facebook, dont 36 000 grâce à l’impact « marketing » du réseau social, 27 000 dans le secteur de l’économie des applications mobiles et 16 000 créés à travers la contribution de Facebook à la demande d’appareils connectés.
« Autour du réseau social, un véritable écosystème regroupant des grandes et petites entreprises, des start-ups innovantes, des éditeurs, des développeurs ou encore des agences médias qui continuent de se développer et d’utiliser Facebook comme un outil de travail, de marketing et de développement économique », résume le cabinet Deloitte.
Le premier pays à bénéficier des retombées de Facebook est bien évidemment les États-Unis, suivis par l’Union européenne. La France est le quatrième pays à bénéficier de cet impact économique, après le Royaume-Uni et le Brésil.
Alors que ce genre d’études est une bonne manière d’améliorer son image de marque, Facebook n’est pas la seule entreprise à recourir à ce genre d’étude, Apple et Google le font aussi. Mais comme la création d’emplois indirects est toujours difficile à évaluer, il faut tout de même être prudent avec ces chiffres. Un économiste de l’université de Berkeley avait par exemple estimé que l’impact d’Apple aux États-Unis était environ un tiers moindre à celui avancé.