C’est réuni à Luxembourg que le Conseil de l’ESA va tenter ce mardi de mettre sur les rails son nouveau lanceur Ariane 6.
L’Agence spatiale européenne (ESA) est une organisation intergouvernementale composée de l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège (non membre de l’UE), les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse (non membre de l’UE). La Hongrie et l’Estonie devraient prochainement adhérer à l’ESA. Sa mission est de « gérer le développement des capacités spatiales de l’Europe ».
Alors que le budget de l’ESA pour 2014 est de 4,1 milliards d’euros, un montant bien loin des 17.6 milliards de dollars de la NASA, son Conseil se réuni ce mardi à Luxembourg pour tenter de mettre sur les rails le nouveau lanceur Ariane 6 qui se veut « la porte d’accès de l’Europe à l’espace ». En pleine période de restriction budgétaire, cette décision s’annonce délicate à prendre.
Il faut également savoir que les plus gros contributeurs de l’ESA sont l’Allemagne (22,9%) et la France (22,6%), l’Italie (10,5%) et le Royaume-Uni (8,1%), mais aussi que l’agence fonctionne sur le principe du « retour géographique », ce qui signifie qu’elle investit proportionnellement, sous forme de contrats attribués à son industrie pour la réalisation d’activités spatiales, un montant à peu près équivalent à la contribution de chaque pays. Au moment des votes, chaque État membre dispose d’une voix, quelle que soit sa taille ou sa contribution financière.