Alors 500 000 exemplaires du One ont déjà été vendus, OnePlus annonce que son budget publicitaire pour son smartphone n’est que de 300 dollars !
Sur le marché hyper concurrentiel des smartphones, le marketing et la publicité sont des points qui ne doivent pas être pris à la légère pour espérer promouvoir un appareil. À l’encontre de ce principe, la firme chinoise OnePlus a réussi en adoptant une autre approche.
C’est lors du Web Summit de Dublin, Carl Pei, cofondateur et directeur de OnePlus, annonce avoir dépensé seulement 300 dollars jusqu’à présent pour la promotion du One, « Tout l’argent a été dépensé pour essayer différents types de publicités sur Facebook ». Il ajoute que cela n’a pas empêché le One de déjà se vendre à plus de 500 000 unités.
Pour réussir sa promotion sans frais publicitaire, OnePlus a agi à plusieurs niveaux. Pour commencer, avec son SoC quad-core SnapDragon 801 cadencé à 2,45 GHz, ses 3 Go de mémoire vive, ses 16 ou 64 Go de stockage internes et un capteur photo Sony de 13 mégapixels, le One est un smartphone haut de gamme qui est proposé à petit prix vu qu’il est vendu 269 ou 299 euros selon son espace de stockage.
Mais là où OnePlus a fait fort, c’est en créant le buzz autour de son appareil. En effet, il est impossible d’acheter un One sans avoir précédemment récupéré une invitation auprès d’un possesseur d’un One. Histoire de lancer plus d’invitation, OnePlus a proposé le One sur sa boutique en ligne pendant tout juste une semaine.
Dès lors, ce n’est pas la publicité et le marketing qui a donné du succès au One, mais uniquement le bouche-à-oreille. De ce fait alors, que les ventes traditionnelles se tassent généralement après quelques semaines, OnePlus considère que ses ventes de One ne cessent de croitre au point que le cap du million d’exemplaires vendus semble imaginable avant la fin 2014.
Il est à préciser que OnePlus n’a qu’une marge de 10 dollars sur chaque One vendu, c’est pour cette raison que la firme chinoise compte promouvoir les accessoires qui l’accompagnent, ce qui est son principal vecteur de revenus.