En remportant l’équivalent américain de Question pour un champion en 2011, le logiciel d’intelligence artificielle Watson d’IBM est relativement connu, mais sans véritable application. Enfin plus maintenant.
Le logiciel d’intelligence artificielle Watson d’IBM est relativement connu auprès du grand public depuis qu’il a remporté l’équivalent américain de Question pour un champion en 2011. Hormis cela, cette application était souvent citée sans qu’une réelle application ne lui soit trouvée.
La situation vient de changer vu qu’IBM annonce que son application métier Watson Analytics, sera disponible sur abonnement dans son offre freemium. En proposant ce logiciel d’intelligence artificielle aux entreprises, l’idée est de fournir un outil aux directions métier, que cela soit marketing, ventes, IT, gestion, ressources humaines, finance, etc.
Capable de répondre à des questions en langage naturel, Watson Analytics pourrait par exemple fournir une réponse aux questions « quels avantages favorisent le plus l’engagement de mes employés ? », « quelles ventes ont le plus de chances d’aboutir ? » ou encore « quels sont les moteurs essentiels de la vente de mes produits ? ».
Pour répondre à ces questions, l’intelligence artificielle de Watson ira puiser dans les bases de données renseignées de l’entreprise afin de pouvoir proposer une réponse visuelle reposant sur des données concrètes.
Si l’arrivée de Watson pourrait simplifier à sa plus simple expression les compétences d’analyse des entreprises, cette arrivée pourrait tout autant complexifier l’intégration des bases de données dans le but de pouvoir fournie des réponses cohérentes par apport à un périmètre clairement défini.
En débarquant auprès des entreprises, Watson semble enfin devoir trouver sa vraie place. Reste à savoir si cette intelligence artificielle sera un jour mise à disposition du grand public. La réponse est peut-être… car la récente acquisition de Cognea par IBM laisse à penser que l’un des objectifs serait d’améliorer la relation entre l’homme et la machine, ce qui laisserait penser à une volonté de pouvoir démocratiser ce service.