Alors que cinq sites d’atterrissage étaient en concurrence, les scientifiques ont tranché en désignant un site principal et un site alternatif de secours.
Alors que la réussite de la mission du module Philae repose essentiellement sur son atterrissage sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, la grande question était de trouver un objectif adéquat. Après avoir répertorié de nombreux emplacements possibles, cinq sites avaient été présélectionnés. Désormais, il n’en reste plus qu’un, et un alternatif de secours.
Parmi tous les sites envisagés, c’est le site J qui a été retenu du simple fait que c’est celui qui présente visiblement le moins de risque pour cette opération qui n’a encore jamais été tentée au cours de toute l’histoire de l’exploration spatiale.
Comme le souligne Stephan Ulamec, responsable de l’atterrisseur Philae, « le site J est le site qui présente le moins de risques, mais ils restent néanmoins élevés », un site qui a « l’intérêt de permettre à toutes les expériences à bord de Philae de pouvoir travailler au maximum de leur efficacité » souligne se con côté Jean-Pierre Bibring, de l’Institut d’astrophysique spatiale (Orsay), le responsable scientifique de l’atterrisseur.
Alors qu’il s’écoulera sept heures entre le largage de Philae et son atterrissage sur la comète, ce rendez-vous historique promet de longues heures d’angoisse sur l’issue de la mission.
Il est encore à souligner que le site C a été retenu comme alternative de secours.
Dernier point, la tentative d’atterrissage est prévue pour le 11 novembre. C’est d’ici le 26 septembre que cette date sera confirmée, alors que le feu vert pour l’atterrissage proprement dit sur le site J sera donné le 12 octobre.