Tel un jeu de poupées russes cosmiques, l’Univers se compose de planètes qui tournent autour d’étoiles, d’étoiles rassemblées en galaxies, de galaxies en groupes ou en amas, et de groupes en superamas. Au final, la Terre se situe dans un superamas baptisé Laniakea.
Alors qu’il était admis que l’Univers se compose de planètes qui tournent autour d’étoiles, d’étoiles rassemblées en galaxies, de galaxies en groupes ou en amas, et de groupes en superamas, il n’existait jusqu’à maintenant aucune définition préciser de ces dernières structures, les plus grandes de l’Univers.
Alors que cela fait plus de cinquante ans que la communauté scientifique bute sur ce problème, une équipe franco-israélo-américaine pense avoir identifié la nature profonde de ces superamas, ces « continents célestes ». C’est par une publication faite dans la revue Nature que l’on apprend qu’ils se sont basés sur un catalogue de 8 000 galaxies proches pour proposer une première description physique qui définisse les contours du superamas contenant notre galaxie, la Voie lactée.
C’est sur la base de la représentation graphique des trajectoires des galaxies qu’ils ont pu obtenir une « pelote de cheveux » correspondant à notre superamas.
Il est ainsi possible de constater que tous les « cheveux » convergent vers une même « vallée gravitationnelle », tels des bassins versants à l’échelle des galaxies, mais aussi que ce superamas de 100 000 grosses galaxies de 100 milliards d’étoiles chacune, et d’un million de galaxies naines comptant de 1 à 10 milliards d’étoiles chacune, est 100 fois plus volumineux que la précédente estimation de ce superamas.
Face à ce gigantisme incommensurable, l’équipe de chercheur a décidé de baptiser ce superamas du nom de Laniakea, un terme hawaïen qui signifie « incommensurable paradis ».
Grâce à cette découverte, la théorie du « Grand Attracteur » tombe définitivement à l’eau, les grands mystères de l’astrophysique qui doit expliquer pourquoi notre Voie lactée se dirige à 630 kilomètres par seconde dans une direction donnée sont simplement que notre galaxie se déplace simplement sous la seule influence gravitationnelle de ses voisines et de la matière noire qui l’environne.
Il est à préciser que les espèces de mille-pattes qui figurent également sur la représentation correspondent probablement à des superamas voisins, mais aussi que le télescope spatial Euclid, qui doit être lancé en 2020, pourrait donner des informations plus précises sur les superamas.
Toutes ces découvertes concernant notre univers paraitront bien naïves dans quelques siècles. Mais bon, la science avance pas à pas … Merci pour l’article !
En constatant la grandeur de cet ordre magistral, vous me direz que tout est arrivé par une explosion chaotique… si tel était le cas, cela fait bien longtemps que l’univers se serait écrasé sur lui même. C’est en tout cas magnifique.
Bonjour, l’univers et ses mystères me fascinerons toujours, la nature est une merveille
bonne soirée
La Création est infinie, il n’y a aucun limite.