Selon Masayoshi Son, le patron du groupe SoftBank, le Japon doit absolument se redresser en sauvant sa capacité de production en « changeant radicalement ».
Pour Masayoshi Son, le charismatique patron du groupe de télécommunications SoftBank, le Japon n’est pas en déclin. Il reconnait pourtant que le pays est passé de la deuxième à la troisième place du classement des puissances économiques mondiales et va certainement se faire dépasser par d’autres nations.
Voir de cela, il préconise les entreprises japonaises à ne surtout pas baisser les bras, que le Japon doit réagir comme il l’a déjà fait dans le passer en adoptant rapidement de nouvelles technologies de pointe.
Prenant pour exemple SoftBank, Masayoshi Son explique par exemple que tous les employés sont équipés d’un téléphone, d’une tablette et d’un accès à un service d’information en nuage offert par la société, ce qui a permis à l’entreprise de doubler sa productivité entre 2009 et 2014.
C’est ainsi qu’il préconise que le Japon doit changer radicalement sa façon de travailler à l’ère où le monde gravite autour des données massives (big data). « Dans quelques années, ce seront des dizaines de milliards d’objets qui accèderont à internet », prédit le milliardaire.
C’est ainsi que le patron de SoftBank n’hésite pas non plus à citer les robots comme moyen de relever la compétitivité du Japon, une solution moins onéreuse que la main-d’œuvre. Il précise qu’il ne s’agit pas forcément que de bras manipulateurs, mais aussi des créatures plus intelligentes, connectées en réseau, capables d’enrichir mutuellement leurs connaissances.
Évoquant également le fait que 30 millions de robots pourraient remplacer 100 millions d’ouvriers parce qu’ils travaillent 24h/24, dimanche et jours fériés compris, cette solution permettrait au Japon de disposer de la main-d’œuvre la plus productive au monde, devant les États-Unis la Chine et l’Inde.
Ce que Masayoshi Son ne dit pas, c’est ce que vont faire les Japonais si les robots prennent leur place de travail !