[Vidéo] Potentiellement, ce sont près de 1 800 exoplanètes habitables qui ont déjà été découvertes dans l’espace. La particularité de Kepler-186f est qu’elle est de taille similaire à celle de la Terre.
Est-ce que les astronomes trouveront un jour une autre planète habitable comparable à la vie que l’on trouve sur Terre ? C’est pour tenter de répondre à cette question que les scientifiques ne cessent pas de scruter minutieusement les confins de l’univers.
C’est ainsi que 1 800 exoplanètes potentiellement habitables ont déjà été découvertes, mais de taille largement supérieure à celle de la Terre, ce qui laisse planer des doutes sur sa structure gazeuse ou rocheuse. Dernièrement, les astronomes ont pourtant crié « Eureka ! » en découvrant Kepler-186f, une première exoplanète habitable d’une taille similaire à la Terre.
Selon l’article publié par une astronome de la NASA dans la revue américaine Science, c’est le télescope spatial américain Kepler qui est à l’origine de cette découverte. Située à 4,6 millions de milliards de kilomètres de notre Soleil, cette exoplanète est de taille terrestre, qu’elle est en orbite autour d’une étoile dite naine, plus petite et moins chaude que notre soleil, dans une zone tempérée où l’eau peut être liquide. Kepler-186f se trouve dans un système stellaire composé de cinq planètes tournant autour d’un soleil, mais les quatre autres planètes sont trop proches de ce soleil pour être habitables.
Si Kepler-186f est dans la zone habitable, cela ne suffit pas pour autant à signifier qu’elle est capable d’accueillir la vie. Mais vu sa taille, 1,1 fois celle de la Terre, il est tout à fait possible qu’elle dispose d’une atmosphère. De plus, si cette atmosphère offre de bonnes conditions, rien n’empêcherait que l’eau puisse exister à l’état liquide en surface.
Si rien ne garantit que Kepler-186f soit réellement habitable, ni que l’homme puisse un jour ‘y rendre, cette découverte est suffisamment prometteuses pour que les recherches continuent, avec de nouveaux instruments, comme le télescope spatial James Webb qui remplacera Hubble en 2018, un nouveau télescope qui sera aussi capable de déterminer leur composition et la nature de l’atmosphère des astres observés.