Suite à la polémique créée par le blocage d’un partage de fichier, Dropbox a préféré donner sa version des faits pour calmer la communauté.
Le fait qu’un utilisateur ne puisse pas partager un fichier via Dropbox a immédiatement soulevé un vent de panique, certains s’imaginant que le service fouillait dans les documents des utilisateurs, d’autres parce que Dropbox aurait unilatéralement décidé d’effacer le fichier incriminé. Face à tout cela, le service a décidé d’officiellement communiquer sur la question.
Il faut tout d’abord préciser que le fichier incriminé concerne une violation de sous la législation du Digital Millenium Copyright Act (DMCA) américain, ce qui signifie que ce fichier correspond à du contenu piraté.
Alors que certains dénoncent l’intrusion de Dropbox dans l’espace privé des utilisateurs, le service répond qu’il n’en est rien, que le contenu des fichiers présents sur les espaces privés des utilisateurs n’est ausculté à la loupe. Dans les faits, Dropbox utilise un outil de vérification de signature de fichier, exactement du même genre que celui que tout le monde peut utiliser pour vérifier la validité d’un fichier téléchargé sur internet. La seule différence, c’est que l’outil de Dropbox compare la signature du fichier à une black list contenant les signatures de fichiers repérés qui enfreignent la loi sur la propriété intellectuelle.
Au sujet du retrait du fichier, Dropbox n’a pas retiré le fichier en question, seuls les services de partage ont été bloqués. De fait, c’est à l’utilisateur de retirer le fichier concerné v qu’il ne peut pas le partager.
Il est certain que le système mis en place par Dropbox n’est pas parfait, qu’il existe certainement des améliorations possibles à y apporter, mais au moins le service est en conformité avec la loi en mettant en place un système de protection des droits d’auteur. Après, comme toujours, il en va de la responsabilité des utilisateurs.