Grâce au dernier observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles publié par l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR), la France fait le point sur l’état de son infrastructure.
Comme chaque mois, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) publie son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles, un état des lieux de l’infrastructure en France.
En matière de 3G, si Free continue son déploiement en ajoutant 135 antennes-relais de plus, sans préciser la couverture de la population, les opérateurs historiques semblent ne plus trop investir dans ces technologies avec un nombre total d’autorisations d’antenne qui reste stable, passant de 37 988 à 38 087 pour la 3G et de 38 642 à 38 715 en 2G.
La partie la plus intéressante de cet observatoire est bien évidemment la 4G.
Selon ce rapport, Bouygues Telecom fonce dans le déploiement sur la bande des 1800 MHz en réallouant à la 4G la bande précédemment utilisée en 2G. Aujourd’hui, ce serait 5 896 antennes qui seraient en service. De fait, la couverture de Bouygues Telecom est largement supérieure à celle d’Orange et de SFR qui jonglent avec des relais 2600 MHz et 800 MHz. Ne disposant que d’une licence pour les 2600 MHz, Free continue de son côté ses déploiements avec 994 relais.
Globalement, l’ANFR note un ralentissement du nombre de demandes, en particulier chez Bouygues Telecom et SFR. La raison est bien évidemment l’accord de mutualisation qui vient d’être conclu. Du côté d’Orange, ce ralentissement coïncide avec une mise à niveau de relais existants, ce qui ne nécessite pas de nouvelle demande.
Il faut préciser que cet observatoire relève que le Cantal et la Lozère n’ont toujours aucun relais 4G, et que les Alpes-de-Haute-Provence, la Creuse, la Haute-Marne, la Meuse et l’Yonne n’en possède pour le moment qu’un seul.