Si Facebook souffle aujourd’hui ses dix bougies d’anniversaire, le réseau social doit ses succès à son fondateur et patron : Mark Zuckerberg. Plus que cela, ce succès réside avant dans l’égocentrisme de son PDG.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En dix ans, Facebook compte plus d’un milliard d’utilisateurs, permet d’échanger quotidiennement 350 millions de photos et 4,5 milliards de « like », a gagné 1,5 milliard de dollars en 2013 alors que la valeur de la société est grimpée à 150 milliards de dollars. Mais ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que sans Mark Zuckerberg aux commandes, cela ne serait peut-être jamais arrivé.
Alors qu’il ne fêtera ses 30 ans que le 14 mai prochain, Mark Zuckerberg est véritablement l’âme, le moteur de Facebook. Même si le réseau social a été créé avec trois camarades d’Harvard, c’est grâce à son égocentrisme démesuré que Facebook a pu aller si loin. En effet, les personnes qui l’ont côtoyé durant ces dix ans affirment toutes que Mark Zuckerberg a toujours eu la volonté de bâtir une plate-forme mondiale d’échanges, de voir toujours plus grand, de vouloir dominer l’univers des réseaux sociaux mondiaux.
Son égocentrisme le pousse à aller vite, quitte à se tromper, mais cela le pousse à avancer, pousse Facebook à avancer. Cette manière de faire a d’ailleurs démocratisé le droit à l’erreur, ce qui se traduit par beaucoup d’essais, mais aussi beaucoup de voltefaces, typiquement au niveau du partage des données personnelles.
Paradoxalement, si Mark Zuckerberg voit toujours grand, ce n’est pas pour lui… car il n’a publié que 13 photos ces 3 dernières années et poste très peu de contenu public sur Facebook. Pourtant, même en tant que PDG, il porte toujours ses hoodies d’étudiants même si sa fortune personnelle est estimée à environ 30 milliards de dollars. Seule véritable concession à sa réussite, il a troqué sa maison de 300m2 contre une villa à 7 millions de dollars dans un quartier huppé de Palo Alto.
Au final, si l’égocentrisme de Mark Zuckerberg a mené Facebook là où il est aujourd’hui, qu’en sera-t-il demain alors que le déclin semble s’amorcer ? Est-ce que sa soif de grandeur ne le fera pas foncer droit contre le mur ?