Une enquête de la CNIL et de la DGCCRF révèle que l’IP tracking ne serait pas utilisé en France, ce qui n’empêche pas l’utilisation d’autres méthodes de modulation des prix.
Alors que l’IP tracking consiste à associer une adresse IP à une intention d’achat et de moduler le prix à la hausse en cas d’achat différé, une enquête de la CNIL et de la DGCCRF révèle que cette pratique ne serait pas utilisée en France.
Si la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) livrent leur verdict sans donner beaucoup de détails sur le nombre de sites d’e-commerce contrôlés, ni lesquels, le rapport commun énonce d’autres pratiques de modulation des prix.
C’est ainsi que des sites de e-commerce français utilisent le Yield Management, une technique typiquement utilisée dans l’aviation pour moduler le prix en fonction du nombre de places restantes. Une autre méthode employée consiste à adapter le prix selon la page précédemment consultée pour par exemple proposer un prix d’appel plus intéressant lorsqu’on vient d’un comparateur, même si des frais plus élevés compensent souvent la baisse. Pour finir, une modulation tarifaire est également utilisée, typiquement sur les transports, pour proposer des tarifs plus avantageux aux heures/jours creux.
Au final, si l’IP tacking n’est pas utilisé en France, ce qu’il faut surtout retenir de cette enquête de CNIL et de la DGCCRF, c’est que nous sommes toujours de simples consommateurs ciblés par des pratiques tendant de nous pousser à la consommation.