Si l’arrivée de Free Mobile a provoqué un sacré raffut dans les télécoms françaises, il semble en être de même du point de vue politique.
Si pour les clients que nous sommes, l’arrivée de Free Mobile a été synonyme d’une guerre concurrentielle des tarifs toute à notre avantage, le raffut provoqué par l’arrivée de ce trublion ne s’est pas encore estompé.
Si tous les opérateurs se sont depuis longtemps alignés, les batailles d’intention continuent à faire couler beaucoup d’encre.
C’est ainsi que, mardi soir, dans l’émission de Marc Olivier Fogiel sur RTL, Arnaud Montebourg a clairement mis sur le dos de Free Mobile les plans sociaux de SFR, Bouygues Télécom et Alcatel Lucent.
En proférant de tels propos, le ministre du redressement productif remet ainsi en cause l’étude de l’ARCEP qui affirme que l’emploi direct dans les télécoms est globalement resté stable, voir en augmentation, malgré l’arrivée d’un quatrième opérateur.
Alors, qui croire ? Le gouvernement ? L’ARCEP ? Une chose est certaine, la mauvaise foi semble être de rigueur face au trublion des télécoms françaises, un trublion qui recommence à semer la zizanie sur le marché français, mais au niveau de la 4G cette fois. Est-ce que cette levée de boucliers généralisée contre Free Mobile ne serait pas simplement la résultante de certains acoquinements entre entreprises et politiques ?