À la question « à quoi pourrait servir une imprimante 3D ? », il est désormais possible de répondre « à imprimer une arme à feu ». Cette réponse soulève bien évidement bien d’autres questions.
Un vrai pistolet, le légendaire Colt 45, a été pour la première fois imprimé par une imprimante 3D utilisant des poudres métalliques. Toutes les parties ont pu être réalisées à partir de poudre d’acier inoxydable et d’alliage de nickel. A l’arme s’est montrée d’une grande précision.
Hormis la prouesse technique, c’est surtout un problème éthique qui se pose. En effet, cette impression soulève le problème de la prolifération incontrôlée des armes à feu.
Dans un pays comme les États-Unis, où il est particulièrement simple de se procurer une arme à feu, utiliser l’impression 3D peut paraitre complètement inutile. Pourtant, il reste la question des autres pays, mais aussi celle des armes interdites.
Si l’usage des imprimantes 3D semble légitime dans l’aérospatiale et l’électronique, les autres applications vont certainement provoquer de nombreux débats entre partisans et opposants. La seule réponse actuellement réaliste est que les imprimantes 3D sont chères, encombrantes et lentes. Mais que se passera-t-il où tout cela évoluera ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? Êtes-vous partisans ou opposants à la généralisation des imprimantes 3D ?