Si un projecteur pesait 11 kilos et coûtait 10 000 dollars en 1996, ils ne coutent plus que quelques centaines d’euros pour un boitier à peine plus gros qu’un téléphone mobile.
Comme l’explique Kent Novak, vice-président chez Texas Instruments, le marché des picoprojecteurs et en plein essor avec un doublement tous les ans, soit un marché d’environ 400 millions de dollars pour cette année. Dans ce contexte de forte croissance, les innovations sont légion.
C’est par exemple le cas de Philips qui va prochainement commercialiser son PicoPix, un picoprojecteur connecté sous Android. À peine plus gros qu’un téléphone mobile, ce PicoPix ambitionne de transformer les appareils mobiles en matière de capacité de diffusion.
Mais cette technologie pico ne se cantonne pas uniquement aux projecteurs, elle est déjà embarquée dans un smartphone (le S Beam de Samsung), une caméra vidéo (Sony), un appareil photo (Nikon), une tablette (SmartDevices), un PC, etc., et dans les lunettes à réalité augmentée, comme les Google Glass.
Si cette propriété de pouvoir projeter sur du verre est possible dans le cadre de lunettes, elle pourrait également être appliquée à d’autres domaines, par exemple dans le secteur de l’automobile pour projeter des images sur le pare-brise en réalité augmentée, comme des indications GPS ou des informations critiques liées à la sécurité.
Le mode des picoprojecteurs est donc en pleine mutation évolutive, le PicoPix n’étant qu’une étape vers un futur projeté.