La lutte contre les téléchargements illégaux aux États-Unis est en train de prendre un nouveau virage avec l’entrée en lice des fournisseurs d’accès.
Il ne va devenir de plus en plus difficile de faire des téléchargements illégaux aux États-Unis. En effet, hormis le fait que la justice s’attaque aux hébergeurs, comme cela avait été le cas avec la fermeture de MegaUpload, ce sont dorénavant les fournisseurs d’accès qui font faire office de « filtre ».
En effet, les cinq plus grands fournisseurs d’accès haut débit que sont Comcast, Time Warner Cable, AT&T, Cablevision et Verizon, viennent d’annoncer la manière avec laquelle ils allaient coopérer avec le Centre pour l’information sur les droits d’auteurs, une instance créée par l’industrie de la musique et du cinéma. Ce dispositif vise « à éduquer plutôt qu’à punir » qui repose sur l’envoi d’un maximum de six avertissements aux contrevenants identifiés simultanément à un ralentissement, voire une suspension temporaire de l’accès à internet. Ce dispositif n’est pas sans rappeler la loi française Hadopi.
Il est évident que les opposants critiquent ce dispositif qu’ils jugent trop « invasif ».