C’est à 06h48, heure locale en Nouvelle-Zélande 17h48 (GMT), que Kim Dotcom a lancé dimanche son nouveau site Mega, une année jour pour jour après la fermeture de son précédent site MegaUpload pour violation de droits d’auteur.
Si les États-Unis avaient fermé le site MegaUpload en raison, c’est au tour de Kim Dotcom d’ouvertement défier l’Amérique en lançant son nouveau site de téléchargement : Mega. C’est sous l’URL mega.co.nz que le nouveau site est accessible.
Avec plus de 100 000 utilisateurs en moins d’une heure, puis 250 000 utilisateurs inscrits quelques heures plus tard, l’engouement pour Mega a été très rapide. Les serveurs sont d’ailleurs déjà à leur maximum, mais la situation devrait rapidement se stabiliser après l’euphorie initiale. « Ça devrait aller mieux une fois retombée l’euphorie initiale. Wow ! », a tweeté Kim Dotcom peu après le lancement de son site. EN effet, plusieurs internautes se sont plaints à l’ouverture du site de ne pas pouvoir y accéder, mais les choses sont rentrées dans l’ordre depuis.
Mega se présente comme un service de stockage en ligne de type « Cloud », du même genre que Dropbox ou Google Drive, mais avec 50 GB gratuits pour chaque utilisateur, une offre largement supérieure à celle de ses concurrents.
Axé sur la sécurité et le cryptage des données, ce nouveau service est censé protéger Kim Dotcom de toutes poursuites judiciaires en reportant le problème du contenu sur les seuls utilisateurs, détenteurs de leur clé de chiffrage.